Le
terme "aquaculture" est utilisé pour qualifier la culture
d'organismes aquatiques (poissons, algues, crustacés, mollusques…)
en milieu fermé (bassin, rivière, étang).
Ce
système est pratiqué au Japon depuis des millions d’années.
2°)
Quels sont les enjeux ?
Depuis
le début du 20 siècle, l’homme consomme chaque année 100
millions de tonnes de produits aquatiques animaux (poissons,
mollusques et crustacés) ; ce
qui représente six fois plus que la consommation de 1950.
Pour
de nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, ces
produits constituent la principale source de protéines animales.
Les
produits de la mer proviennent
pour 65% de la pêche et
pour 35% de l’aquaculture.
Selon
la F.A.O
( Organisation des Nations
Unies pour l’alimentation et l’agriculture
) plus de 70% des stocks
sont aujourd’hui exploités au-delà de leur potentiel mondial
attendu (estimé à
7,5 milliards
d’habitants d’ici à 2020 et près de 9 milliards en2050).
Cette
croissance de la population va encore
accroître la demande de produits aquatiques, demande qui devrait
selon les économistes atteindre 30 kilogrammes par personne et par
an pour l’année 2020.
La croissance de la population va encore
accroître la demande de produits aquatiques ; demande qui devrait,
selon les économistes, atteindre 30 kilogrammes par personne et par
an pour l’année 2020.
3°) Quels
sont les espèces élevées en aquaculture ?
Les
poissons élevés en aquaculture sont généralement : le sériole,
la daurade, la coquille Saint-Jacques, les huîtres.
Mais
sont également cultivées des algues comme le Kumbu, le Wakamé ou le
Nori.
4°) Quels
sont le pays ou l’on pratique le plus l’aquaculture ?
Les
pays où l’on pratique le plus l’aquaculture sont généralement,
comme nous le voyons sur le graphique ci-dessous, ceux d’Asie comme
la Chine, l’Inde ou le Japon.
5°)
Quels sont les risques de l’aquaculture
Les
effets de l’aquaculture sur l’environnement proviennent de
plusieurs facteurs : du gaspillage de nourriture non consommée par
les poissons ( de 10% à 30% selon la méthode de nourrissage), des
produits du métabolisme des poissons vivant en forte densité et des produits chimiques utilisés pour
traiter les maladies et parasites des poissons.
Les
poissons d’élevage sont accusés de transférer des maladies ou
des parasites (notament le pou) aux poissons sauvages , par voie de
proximité physique au travers des cages en filets , et de provoquer
la disparition de ces populations.
Ces poissons d’élevage sont
parfois transgéniques (dans les pays où leur élevage est
autorisé) ou exotiques par rapport à la région dans laquelle ils
sont élevés.
Il n’est malheureusement pas impossible que certains
individus s’échappent de leurs enclos, notamment lors de tempêtes
qui détruisent les cages.
Le risque pour l’environnement est alors de
voir ces poissons invasifs entrer en compétition avec les espèces
locales, qui pourraient en être durablement affectées.
6°) Le fait marquant :
90% des poissons réduits en farine et en huile sont parfaitement comestibles. Or, au lieu de contribuer à la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en voie de développement, ils sont utilisées notamment pour élever des saumons destinés aux pays développés.
Notre conclusion :
L’aquaculture est donc une solution à la menace des espèces en voie de disparition et à la surpêche à condition qu’il y ait des contrôles fréquents sur la pollution et le nourrissage.
Ce système est pratiquée au Japon depuis des millions d’années.
Par Nina, Sarah,